lundi 22 décembre 2014

Vacances

  • Miscellanées (le blogue) est en pause. Reprise des émissions de billets le lundi 5 janvier à 07h30.

Maxence Van der Meersch (1907-1951)


  • L'Empreinte du Dieu / Maxence  Van der Meersch ; dix illustrations de Claude Chopy.- Annemasse (9, rue de la Gare) : Éditions du Madrigal, 1952.- 343 p.-[9] f. de pl. en coul., couv. ill. en coul. ; 19 cm.
    • Cette édition a été tirée sur papier vélin Johannot à cinq mille exemplaires tous numérotés, portant les numéros de un à cinq mille. Exemplaire n° 04106.


vendredi 19 décembre 2014

Henry de Montherlant (1896-1972)

  • Encore un instant de bonheur / Henry de Montherlant ; illustrations originales en couleurs de Marianne Clouzot.- Édition augmentée de quatre poèmes et de Les Femmes et la poésie.- Paris (222, boulevard Saint-Germain) :Éditions Rombaldi, 1951.- 156 p.- [5] f. de pl. en coul. : couv. ill. en coul. ; 20 cm.- (Coll. Rombaldi).
    • Cette édition de Encore un instant de bonheur d'Henry de Montherlant a été achevée d'imprimer le dix-huit mai mil neuf cent cinquante et un sur les presses des maîtres imprimeurs Arrault et Cie à Tours. Les illustrations originales de Marianne Clouzot, gravées sur cuivre, ont été tirées sur les presses à bras de Delahaye et rehaussées au pochoir par Edmond Vairel. Il a été tiré trois mille cinq cents exemplaires numérotés, tous sur vélin crème des papeteries de Rives. Exemplaire n°1995.

mardi 16 décembre 2014

Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954)


  • La Vagabonde / Colette Willy ; [avec un] portrait de l'auteur.- Paris (21, rue Hautefeuille) : Les Éditions G. Crès & Cie, MCMXXIII [1923].- 267 p.-[1] f. de pl. en front. ; 23 cm.- (Maîtres et jeunes d'aujourd'hui. 2e série ; 3).
    • Ce livre, le troisième de la collection Maîtres et jeunes d'aujourd'hui (deuxième série), imprimé par Protat frères, de Mâcon, a été tiré à seize cent soixante exemplaires, savoir : dix sur papier de Chine, dont quatre hors commerce, numérotés de I à VI et de VII à X et seize cent cinquante exemplaires vélin pur fil du Marais, dont cent cinquante hors commerce, numérotés de 1 à 1500 et de 1501 à 1650. Exemplaire n°1193.

samedi 13 décembre 2014

Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814)

  • Paul et Virginie [suivi de ] La Chaumière indienne / Bernardin de Saint-Pierre ; [aquarelles de P. Charavel].- Paris (144, avenue des Champs-Élysées) : Éditions Nilsson, 1928.- 225 p.-[6] f. de pl. en coul. : couv. ill. en coul. ; 23,5 cm.



mercredi 10 décembre 2014

Camille Saint-Ange (1850?-1950?)

  • Le Pot-au-Feu : Journal de cuisine pratique et d'économie domestique paraissant le 1er et les 3e samedi du mois.- N°1, 1er Janvier 1910, 18e Année.- Paris (14, rue Duphot, 2e) : , 1910.-16-VIII p. : ill., couv. ill. ; 26 cm.

dimanche 7 décembre 2014

Prosper Montagné (1865-1948)


  • Le Trésor de la cuisine du bassin méditerranéen par 70 médecins de France / Révision et préface par Prosper Montagné. ; ill. de V. Le Campion.- Paris : Editions de La Tournelle [ca1937].- 127 p. : ill., couv. ill. ; 23 cm.

jeudi 4 décembre 2014

Claude Aveline (1901-1992)


  • Lettres portugaises traduites en français / gravures sur bois de Valentin Le Campion.- A Paris (14, rue de l'Abbaye) : Emile-Paul frères, 1947.- 82 p. : ill. ; 23,5 cm.
    • Cette nouvelle édition des Lettres portugaises, ainsi que l'édition originale de Et tout le reste n'est rien, par Claude Aveline, qui l'accompagne, ont été décorées de bois originaux de Valentin Le Campion, et achevées d'imprimer sur les presses de l’Imprimerie André Tournon, à Paris, pour le compte et le plaisir des Frères Emile-Paul le dernier jour du mois de septembre MCMXLVII. Elles ont été tirées à 500 exemplaires, dont 50 sur vélin blanc de Rives, numérotés de 1 à 50, et 450 sur vélin ivoirine des Papeteries Boucher, à Docelles, numérotés de 51 à 500, auxquels il faut ajouter quelques exemplaires de présent numérotés en chiffres romains, pour les amis de l'éditeur. Exemplaire n°129.



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NOTE

TEXTE

Aucune hésitation possible ; il fallait adopter le texte de l’édition originale : LETTRES PORTUGAISES traduites en François (Paris, Claude Barbin, 1669). Cette édition comportait un Avis du libraire Au Lecteur, mais c’était au Lecteur du temps.

ORTHOGRAPHE ET PONCTUATION

Pour la même raison qui m’a fait écarter 1’Avis du libraire, je n’ai tenu aucun compte de l'orthographe ancienne. Son archaïsme purement visuel est plus qu'inutile, il est trompeur. Il charge de colifichets surannés des sentiments dont l'expression exige d'être nue.

En revanche, la ponctuation, fort incorrecte selon les règles actuelles, a tiré grand profit des libertés de l'époque. Il y a par exemple des cascades de deux-points qui servent magnifiquement l’élan de la plume, le flot de la passion. Je ne me suis quand même pas fait une loi de tout respecter, corrigeant le traducteur, ou le typographe de Barbin, lorsqu’il oubliait ses propres intentions.

Quant aux majuscules qui soutiennent certains mots importants, elles sont si nécessaires qu’elles pourraient bien venir de la Religieuse elle-même. Je n’y ai pas touché.
ORDRE DES LETTRES

Tout prouve que la quatrième lettre de l’édition originale (« Votre Lieutenant vient de me dire... ») doit prendre la place de la seconde (« Il me semble que je fais... ») et inversement. Une édition publiée en 1821 chez Kleffer a déjà, paraît-il, adopté cet ordre (Luis Cardim, Les « Lettres portugaises »). Luciano Cordeiro, dans Soror Marianna, a soutenu avec raison la nécessité de ce rétablissement. Les incohérences de l'amour n’ont pas besoin d’être doublées par celles d’un classement fautif. Est-ce le traducteur qui en a été le responsable, ou Barbin ? L’un, parce qu’il tenait chaque lettre pour un chef-d’œuvre complet, et qu’il ne s’est préoccupé du drame que dans sa conclusion ? L’autre — parce que rien n’est plus désinvolte que la plupart des éditions du temps ? La remarque fondamentale de Cordeiro eût dû modifier dorénavant toutes les rééditions des Portugaises. Mais nous sommes scrupuleux aujourd’hui, nous reproduisons avec un soin obtus des erreurs qui crèvent les yeux. Les réimpressions des Lettres continuent presque toutes de singer 1’édition de 1669.

M. Paléologue (Profils de femmes) suggère un ordre différent. Pour lui, « la lettre que l’on considérait jusqu’ici comme la quatrième de la série est évidemment la première », et la première va s’intercaler entre la deuxième et la troisième. Cela, parce que la quatrième évoque le voyage de l'amant, tandis que la première parle de lettres reçues — donc l'amant est arrivé en France. M. Paléologue n’a pas pensé qu’on peut écrire en cours de route, et même avant de partir. Et que, pour sa part, la Religieuse n’avait pas besoin d’attendre l'annonce d’une arrivée pour écrire elle-même. Des détails matériels, surtout quand ils ne comprennent aucune précision de lieu ou de date, n’auront jamais raison devant des évidences psychologiques. La première lettre est évidemment la première. La quatrième n’est que la seconde.

C. A.
 
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  • Et tout le reste n'est rien / de Claude Aveline ; gravures sur bois de Valentin Le Campion.- A Paris (14, rue de l'Abbaye) : Emile-Paul frères, 1947.- 129 p. : ill. ; 23,5 cm.

    • Cette édition originale de Et tout le reste n'est rien, par Claude Aveline,  qui accompagne la nouvelle édition des Lettres portugaises, a été décorée de bois originaux de Valentin Le Campion, et achevées d'imprimer sur les presses de l’Imprimerie André Tournon, à Paris, pour le compte et le plaisir des Frères Emile-Paul le dernier jour du mois de septembre MCMXLVII. Elles ont été tirées à 500 exemplaires, dont 50 sur vélin blanc de Rives, numérotés de 1 à 50, et 450 sur vélin ivoirine des Papeteries Boucher, à Docelles, numérotés de 51 à 500, auxquels il faut ajouter quelques exemplaires de présent numérotés en chiffres romains, pour les amis de l'éditeur. Exemplaire n°129.


lundi 1 décembre 2014

Raymond Thiollière (1881-1929)


  • Douze très anciennes chansons pour enchanter la peine ou parer le plaisir, avec les airs et les paroles / recueillies et ornées de gravures sur le bois par Raymond Thiollière, [avant-propos de J. Ernest-Charles.- Paris (3, rue des Saint-Pères) : Éditions André, 1923.- Np. : ill. ; 39 cm.
    • Justification du tirage : 1 exemplaire grand luxe sur papier XVIIIe siècle et une suite des bois tirés sur Japon pelure numéroté 1, contresigné par l'artiste ; 25 exemplaires sur Japon impérial Iusetukioku, format 28 x 38, numérotés 2 à 26 contresignés par l'artiste ; 50 exemplaires sur papier Madagascar (Lafuma-Navarre), format 28 x 38, contresignés par l'artiste ; 174 exemplaires sur Hollande Van Gelder, format 28 x 38, numérotés 78 à 250, contresignés par l'artiste. Exemplaire n° H.C.





[PROSPECTUS]

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[2-3]

Le peintre RAYMOND THIOLLIÈRE s'est, en trois ou quatre ans, révélé comme l'un des meilleurs graveurs de ce temps. Nous ne le connaissons pas encore à sa valeur. Certes, - il ne nous l'a pas célé, -il a beaucoup voyagé à travers le monde. Mais son voyage le plus beau, ç'a bien été celui qu'il a fait dans la vieille France et dont il rapporte un recueil de chants populaires. Un graveur, tout de suite, il reconnaît, en ces textes anciens, un accent qu'il aime. Dans son art, on a de ces simplifications et de ces tournures. Richesse et naïveté s'y marient sous un air délicieusement réaliste. Ce n'est pas pour rien que les graveurs, autrefois, ornaient tout de même les Danse Macabre, les Noëls et les livres de ritournelles. Par aventure, il s'est trouve que RAYMOND THIOLLIÈRE était un lettré. Le folklore l'a passionné. D'un long travail de recherches, de comparaisons et de recoupements est sorti un recueil
tout d‘abord demeuré oral et puis manuscrit. Sur les instances d'amis à qui il les chantait, il a gravé les airs, car il est aussi musicien. Ces airs, il les a pris tout tremblants sur les lèvres mêmes des vieilles personnes qui ne les tenaient que de la tradition orale. Il a écouté de vieilles paysannes bretonnes, le soir, aux veillées ; il a surpris des couplets sur la bouche de marins qui naviguaient avec lui sur la mer atlantique. Invinciblement le manuscrit appelait les ornements graphiques. Et c’est ainsi que, tout naturellement, douze planches gravées sont venues se placer en regard des chansons. Lorsqu'on le lira ou le chantera, ce qui à coup sûr, manquera à ce recueil, c'est l'auteur. Je m'explique : pour tant qu’il ait mis de soi dans ces planches, pour tant de talent qu’il ait prodigué, il y manque cet art qu’il a de chanter à la guitare ces chants qu’il restitue dans la meilleure version. Tel quel, voici, je crois, un ouvrage unique. Le même artiste a recueilli, gravé les airs, illustré les textes : et des œuvres littéraires de la vieille France que les temps n'arrivent pas à faner, n’en sont point déparées. Ce n’est pas une petite réussite.

ÉLIE RICHARD.


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