lundi 7 janvier 2013

Pierre l'Arétin (1492-1556)



  • La Putain errante ou Dialogue de Magdeleine et de Julie / attribué à l'Arétin.- A Paris : Au Cercle du livre précieux, MCMLIX [1959].- 42 p. : ill. ; 21,5 cm.- (L’Écrin secret du bibliophile ; 6).
    • Ce livre, le sixième de la collection "l'écrin secret du bibliophile", publié sous la direction de Jacques Haumont, a été composé en Garamond romain corps 8 et tiré à mille cinq cents exemplaires, numérotés de 1 à 1500, sur velin pur chiffon des papeteries Johannot, par Jean Crès et fils, imprimeurs, à Paris. Il a été tiré en sus quelques exemplaires de collaborateurs marqués H.C. Exemplaire H.C. Sous étui réunissant les numéros 6 à 10 de la collection.

NOTE BIBLIOGRAPHIQUE.

La Puttana Errante, dialogo di Maddalena e Giulia parut pour la première fois, sans doute à Venise, en 1531. Bien que certains critiques lui en aient contesté la paternité, l'Arétin fut généralement considéré comme l'auteur de ce petit dialogue : c'est d'ailleurs, pour accom­pagner ses Ragionamenti que les Elzévier publièrent en 1660 la première édition connue de la Puttana Errante.

Pendant tout le 18e siècle, la Putain Errante fut le livre de fonds de toute bibliothèque érotique : sous le nom de Postures de l'Arétin, Casanova la mentionne à plu­sieurs reprises. Elle était illustrée de gravures attribuées fallacieusement aux peintres tes plus célèbres dont s'honore l'Italie, à Annibal Carrache, à son frère Augustin Car­rache, au Corrège, à Raphaël, au Titien. En raison de leur médiocrité et de leur caractère visiblement apocryphe, nous nous sommes abstenu de les reproduire, et nous les avons remplacées par de charmantes compositions dues au talent de Michel Siméon.

La traduction que nous réimprimons ici est la plus ancienne qui ait été faite en France ; elle parut sous le titre de la Putain Errante ou Dialogue de Magdelon et de Julie, par P. Arétin, fidèlement traduite en français par N*** (Lampsaque, 1760, in-8°).

La Putain Errante était devenue absolument introuvable : la présente réimpression apporte ainsi une contribution essentielle à la connaissance des mœurs libertines du seizième siècle italien.