lundi 30 juin 2008

Keepsake

  • Paris-Londres : Keepsake français 1839 : nouvelles inédites illustrées par vingt-six vignettes gravées à Londres par les meilleurs artistes.- Paris (13, place de la Bourse) : Delloye, Desmé et Cie et à la librairie Delloye, 1839.- 236 p.- [26] f. de pl. ; 23 cm.



dimanche 29 juin 2008

Reinhold Metz


  • Reinhold Metz.- L'Art Brut, 13.- Lausanne (11, Avenue des Bergières) : Collection de l'Art Brut, 1985.- 93 p. : ill en noir et en coul. ; 24 cm.
    • Les pages de Don Quichotte de la Manche, qui portent leur propre numéro de pagination, sont exécutées aux encres de couleurs au recto et au verso d'un papier à la cuve de 55x37 cm. Les pages du Buchmalerbuch: Erinnerung, reproduites p. 67 à 92, sont exécutées dans la même technique au format de 27x19,5 cm. Les deux ouvrages, ainsi que toutes les œuvres reproduites dans le texte, appartiennent à la Collection de l'art brut. Photographie : Pierre Battistolo, Lausanne, pour toutes les reproductions. Portrait de Jean Dubuffet : Kurt Wyss, Bâle. Portrait de Reinhold Metz : Hanna et Gottfried Castendyk.

Pour la dernière fois, ce fascicule porte un titre écrit de la main de Jean Dubuffet. La publication continuera néanmoins. Jean Dubuffet a toujours conçu ses créations, de quelque nature qu'elles soient, de manière qu'elles se détachent de lui et volent de leurs propres ailes. Ainsi en a-t-il été de la Collection de l'art brut, que, pour cette raison (parmi d'autres), il s'est réjoui de voir installée à Lausanne et s'y développer encore. De même, il a souhaité que la présente publication se poursuive après son transfert en Suisse, et il s'en est tenu dès lors à un soutien bienveillant et généreux. Il a eu cette rare magnanimité de faire en sorte que sa propre disparition ne vienne pas perturber ce à quoi il avait donné vie. Jean Dubuffet, qui se considérait comme « un homme du commun », n'aimait pas les hommages. La seule manière de faire vivre sa mémoire, c'est de puiser dans notre tristesse l'énergie propre à animer ce qu'il a créé.


samedi 28 juin 2008

Blaise Cendrars (1887-1961)


  • Dan Yack / Blaise Cendrars.- Paris : Le Club français du Livre, 1951.- 341 p. : couv. ill. ; 21,5 cm.- (Romans ; 94).
    • Cet ouvrage composé d'après les maquettes de Pierre Faucheux, en didot corps 10 et tiré sur bouffant blanc, a été achevé d'imprimer le quinze juin mil neuf cent cinquante et un, sur les presses de l'Imprimerie Firmin-Didot, au Mesnil-sur-l'Estrée, et relié par Engel, à Malakoff. L'édition en tirage limité hors commerce est réservée exclusivement aux membres du Club français du Livre. Elle comprend vingt-six exemplaires marqués de A à Z, cent exemplaires numérotés de I à C, destinés aux animateurs du club et quatre mille exemplaires numérotés de 1 à 4000. Il a été tiré en outre mille exemplaires non numérotés.

vendredi 27 juin 2008

Stendhal (1783-1842)


  • Souvenirs d'égotisme / Stendhal ; [avant-propos de René Groos, texte établi et annoté par Pierre Martino, dessins et mise en page de Henri Jadoux].- Paris : Imprimerie nationale, 1954.- 404 p. : ill. ; 19 cm.- (Collection nationale des classiques français).
    • L'édition originale de cet ouvrage est constituée par les exemplaires de la Bibliothèque des éditions Richelieu dont le tirage a été limité à 375 exemplaires numérotés de 1 à 375 sur papier de chiffon filigrané "L.L.L.L. Frères Lafuma" et 2600 exemplaires sur alfa ivoire numérotés de 376 à 2975.

jeudi 26 juin 2008

Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)


  • Guignol's Band : roman / Louis-Ferdinand Céline.- [Bruxelles (10, rue du Musée) - Paris (18, boulevard des Invalides)] : Éditions de la Toison d'or, 1944.- 348 p. ; 18,5 cm.

mercredi 25 juin 2008

René Boylesve (1867-1926)


  • La Leçon d'Amour dans un Parc / par René Boylesve ; illustrations par Alexandre Benois.- Bruxelles (163, Boulevard Adolphe Max) : Aux éditions du Nord, MCMXXVII [1927].- 271 p. - [4] f. de pl. : ill. en coul. ; couv. ill. ; 21 cm.- (Les Gloires littéraires ; 3).
    • Ce livre, le troisième de la collection "Les Gloires Littéraires" a été établi par Paul Angenot. Il a été tiré à 1076 exemplaires destinés à la vente, soit : un exemplaire unique, sur Japon impérial (portant le n°1), contenant les originaux d'Alexandre Benois ; un état en couleurs, une suite en couleurs sur Hollande et une suite en noir sur Chine ; 25 exemplaires sur Japon impérial (numérotés de 2 à 26) contenant un état des gravures en couleurs, une suite en couleurs sur Hollande et une suite en noir sur Chine ; 50 exemplaires sur Hollande (numérotés de 27 à 76) contenant un état des gravures en couleurs et une suite en noir sur Chine ; 1000 exemplaires sur vélin pur Esparto (numérotés de 77 à 1076) contenant un état en couleurs. Il a été tiré en outre 40 exemplaires hors commerce, sur vélin pur Esparto, numérotés de I à XL. Cet ouvrage a été achevé d'imprimer en caractères Della Robbia, par CH. de Bruycker, à Bruxelles le 21 oct. MCMXXVII. Exemplaire n°147.

mardi 24 juin 2008

Anatole France (1844-1924)


  • Le Lys Rouge / Anatole France.- Paris (9, galerie de la Madeleine) : La Connaissance, MCMXX [1920].- 399 p. ; 19,5 cm.- (Coll. des Chefs-d'œuvre ; XVIII).
    • Le Lys Rouge est le dix-huitième ouvrage de la "Collection des Chefs-d'œuvre" et en commence la nouvelle série. - Il a été imprimé, par Frazier-Soye, pour les maison d'édition à l'enseigne "La Connaissance" 9, galerie de la Madeleine, Paris (VIIIe), et a été tiré à : 10 exemplaires sur chine (hors commerce) ; 57 exemplaires sur japon impérial, dont 7 (hors commerce) pour l'auteur et les éditeurs ; 1000 exemplaires sur Hollande van Gelder Zonen filigrané. Cet exemplaire est justifié : 549.

lundi 23 juin 2008

Eugène Marsan (1882-1936)


  • Notre costume / par Eugène Marsan.- Liège (14, avenue Reine-Elisabeth) : A la Lampe d'Aladdin, 1926.- 117 p. ; 16,5 cm.- (A la Lampe d'Aladdin ; 3).
    • Il a été tiré de cet ouvrage, le troisième de la collection "A la lampe d'Aladdin" 1 exemplaire unique sur vieux Japon portant le n°1. 20 exemplaires sur papier du Japon, numérotés 2 à 21. 40 exemplaires sur papier Madagascar des papeteries Navarre, numérotés 22 à 61. 300 exemplaires sur papier vergé baroque thé, numérotés 62 à 361. Il a été tiré en outre, 35 exemplaires sur vergé baroque crème, numérotés en chiffres romains I à XXXV, réservés à M. Herbillon-Crombé, libraire à Bruxelles. Exemplaire n°268.

La moitié d'un gros livre a déjà été consacrée par le même auteur à peu près aux mêmes sujets. Mais on était loin de les avoir épuisés, et il n'y en a pas qui se renouvellent plus vite.

J'espère donc n'avoir jamais répété que par exception et à propos deux fois la même chose.

Il m'est arrivé, une fois seulement, je crois, de me contredire tout à fait. C'est à propos de l'habit, que je louais et que je condamne. On pèsera mes raisons dans les deux cas.

En outre, dans une matière d'habitude toute soumise à la réclame, il m'a plus d'introduire, par goût de la précision, la liberté dont dispose la critique des lettres et des arts.

E. M.

dimanche 22 juin 2008

André Maurois (1885-1967)


Tourguéniev / André Maurois ; illustrations de Georges Tcherkessof.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXXIV [1934].- 159 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 190).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier alfa Outhenin Chalandre et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge. Le vingt-quatre janvier mil neuf cent trente-quatre.

samedi 21 juin 2008

François Mauriac (1885-1970)


  • Plongées / François Mauriac ; illustrations de Dubreuil.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXL [1940].- 155 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 340).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier de luxe et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge. Le douze avril mil neuf cent quarante.
AVANT-PROPOS

Plusieurs qui n'ont pas oublié Thérèse Desqueyroux m'interrogent souvent sur sa vie, depuis la seconde où je l'abandonne au seuil d'un restaurant de la rue Royale, jusqu'à sa dernière maladie, dans la Fin de la Nuit. Un chapitre de Ce qui était perdu nous permet de l'entrevoir, une nuit, sur un banc des Champs-Elysées ; puis nous perdons sa trace.

Les deux premières nouvelles de ce recueil : Thérèse chez le docteur et Thérèse à l'hôtel, écrites en 1933, représentent deux tentatives de « plongée » dans les périodes obscures de ce destin.

Insomnie date de 1927. Là encore, il s'agit moins d'une nouvelle - c'est-à-dire d'un récit composé - que d'une « plongée » dans l'épaisseur d'une vie. C'est le chapitre d'un roman que je n'ai pas écrit, dont Coups de couteau eût peut-être été le prologue. Beaucoup de destinées qui sont dramatiques ne fournissent pas l'étoffe d'un roman, parce qu'elles manquent de péripéties. L'histoire du héros d'Insomnie ne peut avoir qu'un chapitre. Sa douleur se perd dans sable.

F.M.


vendredi 20 juin 2008

Jean Martet (1886-1940)


  • Au Pense-Petit / Jean Martet ; dessins de Gérard Cochet.- Paris (21, rue Hautefeuille) : Editions Georges Crès, MCMXIX [1919].- 190 p. : ill., couv. ill. ; 14 cm.
    • Cet ouvrage a été tiré sur vergé d'Arches à cinq cent cinquante exemplaires dont cinquante hors commerce. [Exemplaire] n°43.

jeudi 19 juin 2008

Paul Claudel (1868-1955)


  • Salut à la Belgique / par Paul Claudel.- Liège : Georges Thone, 1935.- 49 p.- 1 f. de pl. en front. ; 24 cm.
    • Il a été tiré de cet ouvrages, 3 exemplaires sur Japon Impérial, numérotés de 1 à 3, hors commerce, 100 exemplaires sur Vergé d'Arches, numérotés de 4 à 103 et 897 exemplaires sur Alfa, numérotés de 104 à 1000, ainsi qu'un certain nombre d'exemplaires de presse marqués S.P. [Exemplaire] S.P.


mercredi 18 juin 2008

Colportage (3)


  • Les contes bleus / textes présentés par Geneviève Bollème [et] Lise Andriès ; [introduction à la collection par Daniel Roche].- Paris (3, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e) : Montalba, 1983.- 413 p. : couv. ill. ; 18 cm.- (Bibliothèque bleue).
    • ISBN : 2-85870-028-1

mardi 17 juin 2008

Colportage (2)


  • Le cuisinier françois / textes présentés par Jean-Louis Flandrin [et] Philip et Mary Hyman ; [introduction à la collection par Daniel Roche].- Paris (3, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e) : Montalba, 1983.- 543 p. : couv. ill. ; 18 cm.- (Bibliothèque bleue).
    • ISBN : 2-85870-029-X

lundi 16 juin 2008

Colportage (1)


  • Figures de la gueuserie / textes présentés par Roger Chartier ; [introduction à la collection par Daniel Roche].- Paris (39, rue Montmartre, 2e) : Montalba, 1982.- 445 p. : couv. ill. ; 18 cm.- (Bibliothèque bleue).
    • ISBN : 2-85870-024-9

LES LIVRETS BLEUS

De la fin du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle, de la France des rois Bourbon à la Troisième République, pendant près de trois siècles, la Bibliothèque bleue a constitué, pour la majorité de la population, le moyen le plus commun d'accéder à la culture écrite. Dans l'histoire de l'imprimerie et de la lecture, c'est sans conteste la formule éditoriale qui a connu le succès le plus long et le plus massif, et fait circuler partout des dizaines de millions d'exemplaires. Trois aspects la caractérisent : des apparences matérielles, un mode de production et de diffusion, un ensemble de titres.

Les livrets bleus doivent leur nom à une couverture de papier gris-bleu, dont on dit qu'il servait à envelopper les pains de sucre. Elle ne comporte ni titre, ni nom d'auteur, ni adresse typographique. Le bleu, plus fréquemment employé que les autres couleurs, a fini par qualifier ordinairement les oeuvres et par supplanter, dans la désignation d'une collection imprécise, toutes les autres caractéristiques qui en sont inséparables : petits formats le plus souvent, faible nombre de pages (les livrets de plus de cinquante pages sont rares), mauvais papier, impression on bâclée, encrage défectueux, caractères usés, coquilles nombreuses, illustrations rares et de plus en plus archaïques. L'ensemble correspond à un produit de faible coût, vendu très bon marché, qui est en même temps fragile et se conserve mal. Dans le monde de la rareté qui caractérise la civilisation traditionnelle, c'est déjà un objet de consommation massive et éphémère.

Pour l'essentiel, la production des livres bleus a été mise au point dans les ateliers de Troyes en Champagne. Des imprimeurs astucieux et soucieux de profits rapides reprennent et systématisent des moyens de présentation utilisés très tôt dans les officines lyonnaises ou parisiennes, pour imprimer canards, factums, almanachs et d'innombrables textes de balivernes et de fadaises, sans oublier les cantiques et les recueils pieux. Le tout est destiné à tous les publics. Mais également, la Bibliothèque bleue troyenne qui trouve son bien partout est imitée partout : à la fin du XVIIIe siècle, on identifie plus de cent cinquante imprimeurs et plus de soixante-dix centres producteurs. Ils sont dans toute la France, mais surtout celle du nord, de langue d'oïl et de forte alphabétisation. Chaque cité importante a son libraire de colportage. Car, c'est à partir du réseau solidement implanté dans les capitales provinciales et à Paris que d'innombrables colporteurs répandent avec d'autres merceries la foule croissante des petites brochures. Dans les rues de la ville et du bourg, à la criée ou de porte en porte, dans les chaumières de village, au château comme au presbytère, les porte-balles diffusent une production conçue pour ce type de vente et adaptée à des clientèles à la fois populaires et notables. Par nature, la diffusion de la Bibliothèque bleue, c'est le dialogue des villes et des campagnes.

C'est pourquoi, il reste partiellement vain de vouloir qualifier, une fois pour toutes, le public des lecteurs et des acheteurs. Citadins et ruraux, classes populaires et groupes dominants, y tiennent leur rôle tour à tour. C'est un phénomène de lecture partagée qu'il faut y découvrir, dont les implications urbaines ou campagnardes varient dans le temps et dans l'espace régional, et dont les caractéristiques sociales changent avec les textes. Dans la France ancienne, comme aujourd'hui, chacun peut lire selon ses besoins, ses capacités, ses moyens et les livrets de la Bibliothèque bleue trouvent d'innombrables lecteurs et des publics plutôt qu'un public, dont les transformations se font de haut en bas de l'échelle sociale, et des villes vers les champs, au fur et à mesure que la formule éditoriale se développe et que l'alphabétisation progresse, permettant ainsi une large diffusion.

C'est pourquoi chacun trouve ce qu'il veut et quand il veut, recette de bien vivre, consolation des âmes, attrait de la diversité, dans les mille deux cents titres qui ont circulé par les routes et les chemins vers des amateurs de tous ordres : ensemble disparate d'ouvrages anciens nés dans un autre contexte historique, de textes nouveaux et souvent remaniés, de productions anonymes ou bien attribuées (les contes de fées de Perrault n'en sont qu'un exemple). L'important est pour nous de ne pas dissocier ce que le talent des éditeurs et la soif culturelle des publics ont associé pendant trois cents ans. Retrouver la Bibliothèque bleue, c'est regarder d'un autre œil cette variété des usages et ces procédures différentes d'élaboration et de choix des textes qui rendent familier l'écrit imprimé, même chez ceux qui ne savent pas lire et pour qui le papier parle de lui-même. Ainsi la piété, le métier, le divertissement, le rêve habituent le plus grand nombre à manier sous une forme appauvrie des objets culturels venus d'un autre monde.

Publier aujourd'hui les textes de la Bibliothèque bleue, c'est montrer comment ils ont contribué à élaborer les différenciations sur lesquelles nous vivons encore, entre savant et populaire, entre culture noble, culture policée et culture déclassée, culture méprisée. C'est voir aussi comment un nouveau support façonne une frontière, de part et d'autre de laquelle tout un chacun se range. C'est enfin saisir comment des processus d'élaboration complexe font d'une culture lacunaire et parcellisée un instrument d'action, reflet pas tout à fait passif d'une vision du monde, moyen de savoir et de conquête, où le jeu et la communication triomphante luttent avec l'aliénation.

Pour cela, deux choix éditoriaux s'imposent à nous. D'abord, il ne s'agit plus de donner des extraits : le choix périlleux des anthologies convient au survol, il ne permet pas de goûter toute la saveur des textes. Il laisse difficilement percevoir la manière dont se déforment les contenus à partir de matrices initiales et comment interviennent les manipulations historiques, qu'impo­sait sur trois siècles le dialogue informel des lecteurs et des éditeurs. Seuls des textes complets autorisent une histoire sociale de la lecture et de la réception.

La seule entorse à cette règle que nous nous sommes permise, est de présenter les variantes intéressantes d'un texte publié dans le même recueil, sans pour autant reproduire les parties identiques.

Le choix et la présentation des textes sont assumés par des historiens qu'unit leur intérêt pour la Bibliothèque bleue, chacun réagissant selon sa subjectivité et le thème exploré.

La médiocre qualité des originaux exclut l'édition en fac-similé. Les textes ont donc nécessairement été recomposés en typographie moderne, sans pour autant altérer l'orthographe, l'accentuation, ni la ponctuation, si extravagantes que soient les maladresses typographiques des imprimeurs de la Biblio­thèque bleue.

En second lieu, il est nécessaire de donner une idée de la dispersion même des intérêts entendus dans la littérature de colportage. La Bibliothèque bleue est avant tout hétérogène et la réédition par thèmes principaux s'avère capable d'organiser cette diversité et d'en rendre compte sans trahison. Une géographie des attentes se dévoile dans une vingtaine de sujets principaux : les gueux, les femmes, la cuisine, la mort, l'écriture, la civilité, le rire, le corps, la magie, la sainteté, le roman, le catéchisme, les brigands, les métiers, la misère, le temps, l'histoire... Le merveilleux, le burlesque, le sacré, l'utilitaire en constituent les principaux horizons. Colportés de villes en villages, échangés de mains en mains, lus et dits, témoins d'innombrables procédures d'appropriation, ces écrits graves ou savoureux, supports de l'imagination ou instruments du quotidien, ont composé les savoirs ordinaires de la France pré-industrielle.

D.R.

dimanche 15 juin 2008

Bibliographie


  • Lectures et figures : Dictionnaire guildien de la littérature vivante / par Elisabeth Porquerol, Frédéric Delavenage, Vincent Courbessac, Lore-Berthe Quapols, Pol-Elie Caissargues, Manuel Redessan ; introduction par Dominique Aury.- Lausanne : La Guilde du Livre, 1956.- 409 p. : ill. ; 21 cm.
    • La page de titre porte : "mars 1936-mars 1956, le livre de nos vingt ans".
    • Achevé d'imprimer le premier décembre mil neuf cent cinquante-six sur les presses des Imprimeries Réunies, à Lausanne. La composition a été faite en caractères Rockwell et Garamond corps 8 et 9, et tirée sur papier sans bois de Moulin Ruz. L'impression or des pages de garde est due à la Lithographie R. Marsens, à Lausanne. La reliure est due aux soins de la Maison Mayer et Soutter, à Lausanne. Il a été tiré de cet ouvrage dix mille exemplaires numérotés de 1 à 10000 et trente exemplaires numérotés de I à XXX réservés aux animateurs de la Guilde du Livre. Edition hors commerce réservée aux membres de la Guilde du Livre. Volume n°271. Exemplaire n°6239.

samedi 14 juin 2008

Jean Moréas (1856-1910)


  • Le Pur concept ; Le Ruffian ; Nocturne / Jean Moréas ; [portrait d'après un dessin de Sierk Schreuder].- [Paris : La Connaissance, 1927].- 26 p. : front. ; 25 cm.
    • Le Pur Concept, Le Ruffian et Nocturne figurent dans le recueil Les Cantilènes de Jean Moréas. Pour honorer le poëte, le Mandarin René-Louis Doyon et l'imprimeur Charles Nypels ont - à la suite de l'édition des STANCES pour quoi l'artiste Essers grava huit bois - choisi et composé cette plaquette ; elle est destinée aux amis de "La Connaissance", du maître typographe et du Mandarin qui, en raison de leur goût raffiné autant que de leur sentiment, les a nommés Les Nouveaux Corinthiens. Ils ne sont encore que 150, en attendant le jour lointain ou chaque lettré devenu un vrai connaisseur, ne voudra lire un beau livre que dans une belle forme, et, de surcroît, pourra l'acquérir sans contracter de dettes au États-Unis. C'est le vœu de ceux qui font ce présent, tiré en caractères Erasmus sur papier de Hollande de Pannekoek.

vendredi 13 juin 2008

André Maurois (1885-1967)


  • L'instinct du bonheur : roman / André Maurois ; bois originaux de Jean Moreau.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXXVII [1937].- 157 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 263).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier de luxe et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge.

jeudi 12 juin 2008

Jean de Boschère (1878-1953)


  • Contes de la neige et de la nuit / Jean de Boschère ; présentés par André Lebois, illustrés par l'auteur.- [S. l.] : L'Amitié par le Livre, 1954.- 325 p.-[6] f. de pl. : ill. ; 19 cm.
    • Il a été tiré de Contes de la neige et de la pluie sur bouffant gothic sept cent cinquante exemplaires numérotés de 1 à 750 et contenant une suite de six dessins de l'auteur.

PRÉSENTATION

Jean de Boschère naît à Uccle en Brabant, le 5 Juillet 1881. Ses parents s'installent à Lierre, en Campine, quand il a cinq ans. Son père, Charles de Boschère est un savant, — et son fils lui devra ses dons d'entomolo­giste, de botaniste, de naturaliste, — mais son positi­visme d'homme de science se heurte à l'hostilité des cléricaux et des bourgeois du lieu : professeurs, mar­chands et militaires, qui le briment et l'aigrissent. La maman est une Anglaise, fougueuse, inquiète. Jean et ses trois sœurs vivent dans une atmosphère triste et tendue. Le garçon est très frappé quand sa mère, excédée par sa turbulence, le repousse comme un démon : « Vade retro Satanas ! » Il adoptera ce nom de Satan, ou de l'Obscur, comme pseudonyme. Il reporte le meilleur de son affection sur Marthe, sa sœur, dont toute la ville se moque parce qu'elle a un bec-de-lièvre. L'histoire de leur adolescence tourmentée et rageuse sera le thème du premier volume de ses extraordinaires mémoires romancés, où la poésie et la vérité se mêlent d'une manière inextricable : Marthe et l'Enragé (Émile-Paul, 1927). Et les souvenirs d'enfance ne cesseront d'inspirer le poète.

Il publie des volumes de critique d'art en 1907 (Quentin Metsys), 1909 (La Sculpture au XVe et XVIe siècles), 1910 (Essai sur la dialectique du dessin). Des amitiés littéraires président à ses premiers essais : Adrien Mithouard, l'auteur injustement oublié du Pauvre Pêcheur et du Tourment de l'Unité, publie dans sa Bibliothèque de l'Occident les recueils de Jean de Boschère : Béâle-Gryne, aujourd'hui introu­vable, (1907), Dolorine et les Ombres (1911), et Métiers Divins (1913), en partie reproduit dans Le Bourg (Émile-Paul, 1922). Au grand poète Max Elskamp, Jean de Boschère consacre une monographie (1914). Il échange avec André Suarès une longue et passion­nante correspondance.

Gravement blessé en 1914, la fin de la guerre le trouve à Londres, où ses poèmes (The Closed Door, Job le pauvre, publiés avec version anglaise) exercent une influence profonde sur les Imagistes anglais et améri­cains et surtout sur T. S. Eliot. Il est l'ami de plusieurs « prix Nobel » futurs : Sinclair Lewis, Galsworthy, Yeats ; de James Joyce ; de D.-H.Lawrence. Ses eaux-fortes et dessins sont célèbres ; on affiche son portrait dans les couloirs du métro londonien, où, à cause de son prénom, qui est féminin en anglais, le public le croit une vieille dame. Sa situation matérielle est difficile : il montre le latin aux pensionnaires d'un marchand de soupe des faubourgs ; le tragique de ses années d'exil, il l'exprime dans Ulysse bâtit son lit,qui paraîtra chez Fourcade en 1929. Il publie plusieurs ouvrages en anglais. C'est alors qu'il vit la double et douloureuse aventure sentimentale qui lui inspirera son chef-d'œuvre : Satan l'Obscur (Denoël, 1933). Ce livre fulgurant et torturé, écrit dans une langue toute grésillante d'images, fait suite à Marthe et l'Enragé ; il forme le deuxième tome de ses confidences, et appa­raîtra aux historiens comme un phénomène sans précé­dent dans l'histoire du roman français.

La marquise Élisabeth d'Ennetières se penche alors sur le sort du malheureux tourmenté par l'adversité et par ses propres démons ; elle veillera sur lui jusqu'à sa mort. Ensemble, ils mènent à Paris (L'Obscur à Paris, 1937 ; Paris clair-obscur, 1946 ; Vanna, 1946), à Sienne ou dans la campagne romaine, l'existence précaire et exaltante d'artistes qui ne font aucune concession à la foire sur la place littéraire, refusent disciplines, maîtres, écoles, partis, prix et honneurs à recevoir de la main des hommes. Parmi les amitiés qui leur sont précieuses (Portraits d'amis, 1935), il faut surtout citer celle d'Antonin Artaud (« Jean de Boschère m'a fait »), et celle de plus haut, du plus pur poète du demi-siècle : O-V. de L. Milosz, à la gloire de qui Jean de Boschère consacrera maints cahiers et études. Et il y a aussi l'inépuisable fidélité des bêtes et des plantes : les livres de nature, parus chez Stock, unissent à une science infaillible une vision poétique de la création qui leur vaut une place à part dans cette précieuse collection : Les Paons et autres merveilles ; Palombes et colombes ; La Fleur et son parfum. Un dernier ouvrage de ce genre : Le Chant des Haies parut après la mort de l'auteur.

Mais Jean de Boschère était maintenant engagé sur la voie qui devait le mener à la lumière. Son ascétisme n'était plus renoncement passif, mais conquête Il allait vers ce Dieu qui est le Dieu des Évangiles et des dogmes. Pèlerin de l'absolu, il menait sa quête de joie solitaire. Ces préoccupations, qu'on nommera ésoté­riques ou mystiques, faute de meilleur terme, se faisaient jour dès L'Obscur à Paris, mais plus encore dans ces fragments de journal intime que sont les 4 numéros de sa revue : Mouches à miel, et dans les recueils : Élans d'Ivresse (1935) et Dressé, actif, j'attends ! (1936). Cette attente, Jean de Boschère crut un instant qu'elle avait chance d'être comblée par le catholicisme ; c'est l'époque où il voit le chanoine Mugnier, où il donne Joie Grondante à la pieuse Maison du Poète, 1942. Mais trop d'obstacles s'opposaient à ce ralliement. Dans sa solitude intellectuelle quasi totale de la Châtre, où il s'était arrêté pendant l'exode et qu'il ne quittera plus, il achèvera de se conquérir une position spirituelle unique, une foi pour lui seul. En prose et en poèmes, il dira cette illumination, ses joies, et ses déchirements : Derniers poèmes, Nous, les derniers, Héritiers de l'Abime. Il est le « paria couronné ».

Il n'abandonnait pas la critique d'art ; deux volu­mineux ouvrages sur Jérôme Bosch et sur Léonard de Vinci sont encore en partie inédits : un mince Jérôme Bosch est sorti à Bruxelles, en 1947 (Cercle d'art) ; des fragments du Léonard ont paru dans plusieurs revues.

Souvent en contact pendant la Résistance avec des agents anglais parachutés, Jean de Boschère avait été naturalisé Français en 1948. La grande voix de sarcasme et d'amour s'éteignit à Châteauroux, après six semaines d'hôpital. Il repose à la Châtre, où une portion de la rue Nationale va être baptisée rue Jean de Boschère.

Il laisse trois romans inédits : Véronique de Sienne (suite de Satan l'Obscur), Le Poison de Diane, paru en anglais sous le titre : The House of forsaken Hope et L'horloger - de nombreux essais et poèmes ; des Mémoires corrosifs, et le Journal d'un Rebelle Solitaire.

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De ce rebelle, de sa solitude cruellement parfaite, La Pipe infernale restitue certains aspects avec une fidélité de miroir. Assimiler Pierre Morain à l'auteur serait excessif ; pourtant c'est le même ascète, — dont les ermitages successifs redoutaient « l'arrogante sonnerie du bronze fêlé », l'impudence de la sonnette annonçant des visiteurs égorgeurs du silence, — qui regarde ici par la fenêtre « des houppes de duvet rose estomper le ciel au-dessus de chaque réverbère ». On de cette nouvelle, le style incisif tendu, la langue hostile à tout cliché, l'atmosphère tout de suite familière aux lecteurs de Satan l'Obscur, l'acuité dans l'analyse, la composition symphonique avec ses thèmes, ses reprises, sa brutale coda, et la lente montée de la
crise, par ondes toujours plus chaudes et plus larges comme dans la folie ou la volupté, vers son paroxysme sanglant. Toutes ces qualités en font un des textes les plus originaux, les plus signés, de Boschère Au contraire, La Grande Neige noire, minutieux, impi­toyable apprentissage de la nuit, pathétique contribution à ce mythe de l'aveugle qui titube à travers nos lettres de L'Homme qui rit à La Nef ; et Gdov ou le Voyage hanté, ses loups, ses pistes blanches, ses calèches cahotantes, ses femmes aux paupières de victimes, ses mâles aux yeux rouges de vices et la romantique candeur de son cavalier chevaleresque, prouvent une objectivité, un détachement inattendus. Dans les parages du Stendhal de Lamiel ou du Mérimée de Lokis, Jean de Boschère pouvait se tailler un domaine.

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Comme les plus grands, il eut le goût de s'adresser aux petits. Gœthe, on le sait, ne dédaigna pas de récrire les aventures de Renard pour ces vrais lecteurs des poètes. Jean de Boschère avait préservé les facultés d'émerveillement d'une enfance enchantée par Alice et les Histoires comme ça, les albums de Kate Greenaway et le Peter Pan de Barrie. On en retrouvera les sortilèges britanniques dans les deux histoires de bêtes, si Walt Disney n'a pas de sourire plus ému que celui de ce contempteur du théâtre et du cinéma, tout au long de l'histoire de Grollier. A la liberté inventive, à la gratuité bariolée et saugrenue du dessin animé s'ajoutent une connaissance et, plus encore, une intuition de la vie animale, de ses joies, de ses alertes, de ses drames, qui rappellent notre Pergaud. Des apologues renouvelés des fabulistes, de Ménénius Agrippa ou de Marot, jalonnent ces récits parfois philosophiques. Aux éducateurs d'en pressentir et d'en tirer la multiple moralité. La Révolte des Chats dépasse d'ailleurs la littérature enfantine : aperçus satiriques sur les constantes de la vanité, de l'arrivisme, et de la lâcheté ; méditation sous-jacente sur les rapports de l'homme et des animaux ; éclairage singulièrement vif projeté sur la tête d'or du Chef, sa soif de se dévouer et son isolement, ses tentations et ses déboires. Enfin, par des évocations, sinistres sous le badinage, de trains de réfugiés et d'exodes, de bons de ravitaillements, jeux interdits et hordes occupantes, ce divertissement allégorique d'un révolté ne nous atteint-il pas dans les hantises inéluctables de notre angoisse d'hier, ou de ce soir, ou de demain ?

André LEBOIS.

A CONSULTER
. - The World of Jean de Boschère (illustré), Londres, 1931 ; L'Année Poétique, n° spécial, mai 1934 ; Jean de Boschère l'Admirable par André Lebois, Luc Estang, Hélène Frémont, Charles-André Grouas (Intercontinentale du Livre, 1952).

mercredi 11 juin 2008

André Maurois (1885-1967)

  • Meïpe ou la Délivrance / André Maurois ; bois originaux de Emmanuel Poirier.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXVII [1927].- 158 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 52).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier alfa Outhenin Chalandre et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge.

mardi 10 juin 2008

Louis Aragon (1897-1982)


  • Les Yeux d'Elsa / Aragon.- Bruxelles (30, rue d'Arenberg) : Editions Cosmopolis, 1945.- 157 p. ; 20 cm.
    • De ce volume publié sous la direction de R.-M. Averbouch, il a été tiré : 14 exemplaires sur Hollande Panekoek, numérotés de A à E et de I à IX ; 150 exemplaires sur Vergé Pucca (Cream laid) numérotés de F à Z et de 10 à 138 ; 3000 numérotés de 1 à 3000. Il a été tiré en outre quelques exemplaires hors commerce. [Exemplaire n°] 1055.
    • Ce ouvrage ne peut-être mis en vente en France.

lundi 9 juin 2008

Tristan Klingsor (1874-1966)


  • Essai sur le chapeau / Tristan Klingsor.- Paris (43, rue Madame, 6e) : Les Cahiers de Paris, 1926.- 122 p. ; 18,5 cm.- (Les Cahiers de Paris. Deuxième Série ; Cahier III).
    • Le tirage de chaque cahier est limité à 1500 exemplaires numérotés, savoir : 50 exemplaires, N°1 à 50, sur vergé d'Arches ; 1425 exemplaires, N°51 à 1475, sur vélin d'Alfa des papeteries Lafuma ; 25 exemplaires, n°1476 à 1500 sur papier de Madagascar (ces derniers souscrits par les Médecins bibliophiles et les Bibliophiles du Palais). Exemplaire n°4.
    • Ce cahier, le troisième de la deuxième série, a été achevé d'imprimer le 15 juin 1926, par Protat frères à Macon. Outre les 1500 exemplaires mis dans le commerce, il a été tiré CXVI exemplaires, dont X sur vergé d'Arches, VI sur papier de Madagascar et C sur vélin d'Alfa, numérotés de I à CXVI, et dits de presse.
    • Ont déja paru dans cette deuxième série : Notes d'un amateur de musique, par Gérard de Nerval ; Les devoirs de l'amitié, par Marcel Rouff.

dimanche 8 juin 2008

Thomas a Kempis (1380-1471)


  • L'Imitation de Jésus Christ / [Thomas a Kempis] ; traduction française de Lamennais, introduction par Michel Carrouges.- Paris : Le Club français du Livre, 1950.- 259 p. : couv. ill. ; 21 cm.-(Les Portiques ; 12).
    • Cet ouvrage, composé d'après les maquettes de Pierre Faucheux en Didot corps onze et tiré sur Bouffant d'Alfa a été achevé d'imprimer le dix novembre mil neuf cent cinquante sur les presses de l'Imprimerie Firmin-Didot à Mesnil-sur-l'Estrée, et relié par Engel, à Malakoff. L'édition en tirage limité hors commerce est réservée exclusivement aux membres du Club français du Livre. Elle comprend vingt-six exemplaires marqués A à Z, cent exemplaires numérotés I à C destinés aux animateurs du club et 4000 exemplaires numérotés de I à 4000. Exemplaire n°1227.

samedi 7 juin 2008

André Demaison (1883-19..)


  • D'autres bêtes qu'on appelle sauvages / André Demaison ; bois gravés de Guyot.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXXVIII [1938].- 157 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 301).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier de luxe et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge. Le huit septembre mil neuf cent trente-huit.

vendredi 6 juin 2008

Neel Doff (1858-1942)


  • Jours de famine et de détresse / Neel Doff.- Bruxelles (10, rue du Musée) ; Paris (18, Boulevard des Invalides) : Editions de la Toison d'Or, 1943.- 210 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm.- (La porte ouverte).

jeudi 5 juin 2008

Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954)


  • Le voyage égoïste / Colette ; bois originaux d'Andrée Sikorska.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXX [1930].- 156 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 104?).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier alfa Outhenin Chalandre et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge. Le vingt-quatre juin mil neuf cent trente.

mercredi 4 juin 2008

Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954)


  • Sido / Colette ; bois et dessins de Clément Serveau.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXXV [1935].- 155 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 216).
    • " Le Livre moderne illustré " est tiré sur papier de luxe et imprimé sur les presses de l'Imprimerie Moderne, 177, route de Châtillon, à Montrouge. Le vingt-trois février mil neuf cent trente-cinq.

mardi 3 juin 2008

Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954)


  • La maison de Claudine / Colette ; bois originaux de Clément Serveau.- Paris (9, rue Antoine-Chantin, 14e) : J. Ferenzci et fils, MCMXXIII [1923].- 190 p. : ill. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Le Livre moderne illustré ; 2).

lundi 2 juin 2008

Georges Duhamel (1884-1966)


  • Journal de Salavin / Georges Duhamel ; 34 bois originaux de Guy Dollain.- Paris (18-20, rue du Saint-Gothard) : Arthème Fayard et Cie éditeurs, [1931].- 126 p. : ill., couv. ill. ; 23,5 cm.- (Le livre de demain ; 82).

dimanche 1 juin 2008

Les Romans de la Table Ronde (2)


  • Les Romans de la Table Ronde. 2 / nouvellement rédigés par Jacques Boulenger.- Paris : Club français du Livre, 1948.- 266 p. ; 21 cm.- (Classiques ; 8).
    • 4. Le Château aventureux ; 5. La Quête du Saint-Graal ; 6. La Mort d'Arthus.
    • Cet ouvrage composé d'après les maquettes de Jacques Brailes, en Cheltenham corps dix et tiré sur papier Menphis blanc, a été achevé d'imprimer le 15 mars 1948 sur les presses de F. Bouchy, à Paris, et relié par Engel à Malakoff. L'édition en tirage limité hors commerce est réservée exclusivement aux membres du Club français du Livre. Elle comprend vingt-six exemplaires marqués A à Z, cent exemplaires numérotés de I à C destinés aux animateurs du club, et trois mille exemplaires numérotés de 1 à 3000. Exemplaire n°1211.