mardi 2 octobre 2007

Pierre Louÿs (1870-1925)


  • Le Crépuscules des nymphes / Pierre Louÿs ; édition collective originale ornée de 5 bois originaux dessinés et gravés par Jean-saint-Paul.- Paris (2, impasse de Conti, 6e) : Editions Montaigne,1925.- 176 p. : ill., couv. ill. ; 19 cm.- (Collection des lettrés ; 1).
    • De cette édition collective originale, il a été tiré : 12 exemplaires sur Japon dont 2 hors commerces numérotés de 1 à 10 et A et B ; 70 exemplaires sur papier Madagascar dont 5 hors commerce numérotés de 11 à 76 et C. D. F. et G. ; 400 exemplaires sur papier pur fil Lafuma numérotés de 77 à 477. Il a été tiré en outre 75 exemplaires sur papier Roma gris-perle, numérotés en chiffres romains I à LXXV réservés à la Société des Amis des Editions Montaigne. Exemplaire du tirage ordinaire sur Alfa.


INTRODUCTION

ON sait qu'Aphrodite fut d'abord une mince plaquette éditée en 1893 sous le titre de « Chrysis ». Pendant qu'il ébauchait ainsi son immortel roman, Pierre Louÿs préparait un recueil de sept nouvelles antiques, puisées à la même source limpide, glorifiant les mêmes voluptés, composées avec le même souci d'art et de perfection. En 1893, il publia Léda à cent-vingt-cinq exemplaires. Puis, avec une égale indifférence pour le public, il fit paraître à tirage limité, pour ses amis, Ariane, La Maison sur le Nil, Byblis. La cinquième de ces précieuses nouvelles, Danaé, ne fut même jamais éditée en librairie et ne parut que dans un numéro du Mercure de France. Dès 1894, Pierre Louÿs annonça les deux derniers inédits (La Sirène, l'Amour et la Mort d'Hermaphrodite) qui allaient clore cet éblouissant cortège de beautés nues ; ils ne furent jamais composés.

Le titre général devait en être tout d'abord l'Heptaméron d'Amarillys. L'auteur préféra un moment Les Sept Douleurs. Enfin, il s'arrêta à celui que nous avons pris aujourd'hui et qui résume avec tant de bonheur toute la grâce et la troublante mélancolie de ses héroïnes.

Pour la première fois, Le Crépuscule des Nymphes présente au public, en édition collective, l'œuvre la plus caractéristique d'un écrivain qui a toujours négligé la gloire et que la gloire ne cesse de poursuivre.

LES EDITEURS


BIBLIOGRAPHIE

LEDA ou la Louange des Bienheureuses Ténèbres, conte, Paris, Librairie de l'Art Indépendant 1893, petit in-8 carré. Tirage 5 exemplaires vieux Japon, 20 Chine, 100 Hollande numérotés. Edition originale.

LEDA ou la Louange des Bienheureuses Ténèbres, avec 10 dessins en couleurs par Paul-Albert Laurens. Paris Edition du Mercure de France 1898 (18 déc.) in-4°. Tirage 10 ex. Japon impérial, 10 Whatman, 30 Hollande van Gelder (avec une suite de gravures sur papier vergé), 550 vergé d'Arches, numérotés.

LEDA ou la Louange des Bienheureuses Ténèbres, illustrations de Calbet - Paris. Borel 1898. in-32 coll. Lotus Alba, Tirage : 50 ex. Japon, 50 Chine (double suite des figures) Exemplaires ordinaires 1.50, 65 p.

ARIANE ou le Chemin de la Paix Eternelle, conte. Paris, Librairie de l'Art indépendant 1894, petit in-8 carré Tirage 5 ex. vieux Japon, 20 chine et 100 Hollande numérotés. Edition originale.

ARIANE ou le Chemin de la Paix Eternelle. Illustrations de G. Rochegrosse. Paris. Imprimé pour Charles Meunier, in-4° en feuilles. 1904. Tirage 140 exemplaires dont 12 Japon et 125 vélin blanc numérotés.

LA MAISON SUR LE NIL ou les Apparences de la Vertu, conte. Paris. L'Art Indépendant 1894. in-8 carré. Tirage 5 ex. vieux Japon, 20 Chine et 100 Hollande tous numérotés. Edition originale.

LA MAISON SUR LE NIL ou les Apparences de la Vertu Illustrations de Paul Gervais. Paris. Imprimé pour Charles Meunier 1904. Tirage 140 ex. dont 12 Japon et 125 vélin blanc numérotés.

BYBLIS CHANGÉE EN FONTAINE, conte. Illustrations de Jacques Wagrez. Paris. Librairie Borel 1898. Petit in-8 coll. Lotus Alba. Tirage de Luxe : 50 ex. Japon, 50 Chine numérotés et signés par l'éditeur. Edition originale.

BYBLIS. — Illustré de 48 compositions en couleurs par Henri Caruchet. Préface de A. Gilbert de Voisins, tiré à 300 ex. numérotés. Paris. A. Ferroud, 1906.

DANAÉ. — N'a jamais été publié en librairie. A paru dans le n° de juillet 1895 du « Mercure de France » p. 13-24.